L’intersection entre sécurité nationale et actifs intangibles, incluant la propriété intellectuelle, est plus prévalente que jamais. Les technologies émergentes et leurs utilités potentielles dans le monde digital poussent constamment les limites de sécurité nationale, particulièrement si elles sont acquises, de manière légitime ou non, par des intérêts étrangers.

Curieusement, la notion de sécurité nationale est malléable: la manière dont on détermine si une technologie ou une acquisition d’affaires porte préjudice à la sécurité nationale du Canada n’est pas particulièrement claire, de même que le moment où une révision de la sécurité nationale est entamée.

L’innovation est essentielle pour obtenir des avantages concurrentiels et technologiques, principalement dans les secteurs de haute technologie où les technologies de pointe peuvent frôler ou déclencher des préoccupations/seuils de sécurité nationale. C’est notamment le cas pour les données, considérées comme l’une des ressources les plus précieuses du monde (« La ressource la plus précieuse du monde n’est plus le pétrole, mais les données », Forbes, 2019). Cependant, il semble qu’un « choc des clans » se prépare entre les procédures existantes visant à protéger les droits de propriété intellectuelle et le maintien du secret, en particulier lorsqu’il s’agit de questions de sécurité nationale.

Joignez-vous à la discussion avec Aaron Shull du Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI) et David Durand du FORPIQ lors de la première édition du FIC (Forum International de la Cybersecurité) en Amérique du Nord.

Quand: mardi le 1er novembre 2022 à 10h30, scène mauve
Session: Propriété intellectuelle et sécurité nationale : Les défis des technologies émergentes

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